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31 mars 2023 : les 15 infos éco & business qu’il ne fallait pas manquer cette semaine

Un homme travaillant sur un ordinateur devant un pylône électrique
© Montage Intelekto x MadamLead via iStock

Crise de l'énergie, échec du bilan carbone, cyberattaque contre l'assemblée... Voici le meilleur des décryptages économie et entreprises de la semaine.

Qu’avez-vous loupé cette semaine ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !

Économie

En bref

Bonne nouvelle pour les petites entreprises : elles auront jusqu’au mois de juin pour envoyer leur attestation afin de bénéficier des mesures publiques d’aide – rétroactives – au paiement des factures d’énergie. Une extension du dispositif bienvenue, certains fournisseurs d’énergie envoyant leurs factures avec un léger retard. Autres bénéficiaires des largesses de l’État, les start-up de la Deeptech. Les entreprises issues de la recherche fondamentale sont au cœur de la stratégie gouvernementale pour l’innovation mais surtout pour la réindustrialisation. Un « désilotage » de la recherche nécessaire pour multiplier les cas d’usage et inciter les industriels à voir la France comme un vaste terrain de jeu pour développer leurs projets dans les technologies de pointe. Ils sont d’ailleurs déjà friands d’intelligence artificielle, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Des centaines d’experts mondiaux, ainsi qu’Elon Musk, ont signé cette semaine une tribune demandant « une pause » dans le développement d’IA capables de dépasser GPT-4, le dernier produit d’OpenAI. Il faut dire que cette IA générative a mis à la portée du plus grand nombre un outil à la performance inédite. Au point de rebattre complètement les cartes du rapport de force technologique mais aussi sociétal sur lequel repose notre tissu économique.

En détail

RSE

En bref

Depuis 2012, la loi Grenelle 2 impose à certaines organisations de réaliser un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre. Depuis 2016, elles ont même l’obligation de le publier sur le site de l’Ademe. Une bonne chose… a priori, car dans les faits, à peine un tiers des 5 000 entreprises concernées l’ont respecté en 2021. Un échec cuisant, alors que la synthèse du 6e rapport du Giec, publiée le 20 mars 2023, rappelle l’urgence d’agir pour lutter contre le dérèglement climatique et que, de plus en plus, les actionnaires demandent aux entreprises de rendre des comptes sur le sujet. Le manque de connaissances et de formations des dirigeants peut mener à une défiance des parties prenantes vis-à-vis de la gouvernance. De leur côté, et même si elles ont moins d’obligations en la matière, les PME n’hésitent pas à s’engager en matière de RSE. Une étude révèle qu’elles sont 76% à avoir mis en place des stratégies en faveur de l’environnement !

En détail

Cybersécurité

En bref

La semaine a mal commencé sur le front de la cybersécurité. Pendant plusieurs heures, lundi, le site de l’Assemblée nationale était inaccessible. En cause, une attaque par déni de service opérée et revendiquée par des hackers pro-russes. Une attaque spectaculaire à la portée symbolique, qui relève davantage d’un coup de pub pour un groupe méconnu de pirates que d’une tentative de déstabilisation des institutions. Du moins, pour l’instant. L’enseignement principal de la semaine est à chercher du côté de l’échec retentissant du rapprochement entre Airbus et Atos. Le premier avait annoncé son intention d’acquérir 29% du capital de la future filiale du second, embarquant notamment ses activités de cybersécurité. Las, le mariage n’aura pas lieu, en raison d’un calendrier trop serré pour effectuer une due diligence digne de ce nom. Mais aussi de la dilution des activités cyber parmi d’autres services qui intéressent beaucoup moins le groupe aéronautique. Un revers de taille pour la cybersécurité tricolore, au moment où Microsoft monte encore en puissance dans le domaine. Le géant américain lance une offre destinée aux professionnels de la cybersécurité, dopée à l’intelligence artificielle pour garantir une meilleure réactivité face aux menaces.

En détail

Leadership

En bref

Les entreprises doivent-elles assouplir leurs conditions de travail pour recruter ? C’est ce que semble instaurer le « nouveau rapport » des Français au travail, que l’on voit se dessiner. Horaires, congés, télétravail… Recruter devient difficile, et les employeurs doivent s’adapter. L’attractivité comme enjeu de recrutement était d’ailleurs l’un des thèmes du salon Solutions RH, au cours duquel les experts ont posé un regard sur la façon dont la crise sanitaire a repensé la fonction RH. Parmi les leviers d’attractivité dont doivent se saisir les DRH, on retrouve : la RSE (sans lésiner sur les dispositifs d’engagement), une politique de rémunération adaptée (notamment par des dispositifs de partage de la valeur), une forme d’innovation dans l’organisation (en passant, par exemple, à la semaine de 4 jours) ou encore l’accélération de la transformation numérique. La question du recrutement se pose pour toutes les entreprises et toutes les fonctions, y compris les ETI… et les dirigeants. Traditionnellement familiales, une étude révèle la nécessité de trouver des consensus autour de la transmission de ces entreprises si particulières.

En détail

Investissement

En bref

Effet collatéral de la panique bancaire, les particuliers investisseurs, déjà peu nombreux, délaissent encore un peu plus les marchés. La période post-Covid avait vu les particuliers, y compris les Français, s’intéresser de plus près à l’investissement et prendre davantage de risques pour trouver une meilleur rentabilité. Cette ère est révolue. La fébrilité des banques, institutions financières de référence pour les particuliers, coupe court à leurs velléités, au grand dam des entreprises qui profitaient de ce rebond de confiance. Elles pourront se tourner vers les fonds, qui bénéficieront encore de la générosité des assureurs comme de Bpifrance. 8 assurances ont ainsi promis d’investir 3 milliards d’euros dans des fonds de capital-risque, capital-investissement et capital-transmission, sélectionnés par la banque publique, afin de financer les projets de petites entreprises. Qu’ils soient pros ou a fortiori particuliers, les investisseurs doivent s’adapter aux contraintes de l’investissement dans de nouvelles aires économiques, comme le Web3. Sélectionner les bons projets blockchain, crypto ou métavers demande des aptitudes bien particulières, très différentes de ce que connaissent et maîtrisent les investisseurs traditionnels.

En détail

Mélanie Roosen & Géraldine Russell

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