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Giec : les investissements dans les énergies fossiles pointés du doigt

Une usine rejetant de la fumée dans l'atmosphère
© Marek Piwnicki via Unsplash

Le Giec a publié la synthèse de son 6e rapport d’évaluation. Alors que les énergies fossiles sont désignées coupables, les experts soulignent aussi la responsabilité des politiques et des financiers.

Le 20 mars 2023, le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a publié la synthèse de son 6e rapport d’évaluation. Celle-ci regroupe les connaissances scientifiques sur le dérèglement climatique, afin d’en identifier les causes et impacts ainsi que les potentielles solutions pour y faire face.

Les entreprises de biens et services fossiles, grandes responsables du dérèglement climatique

Les entreprises des biens et services fossiles (compagnies pétrolières, gazières, constructeurs automobiles, compagnies aériennes, centrales à charbon, véhicules thermiques…) sont responsables de 86% des émissions mondiales de CO2. Le Giec souligne que les infrastructures existantes ne permettent pas de rester sous la trajectoire visée des 1,5°C de réchauffement climatique.

Stopper les investissements dans les énergies fossiles

Parmi les solutions évoquées par le Giec, la première est donc de stopper les investissements dans les énergies fossiles et mettre un terme à leur exploitation. À horizon 2030, l’appui sur le développement des énergies renouvelables représente le plus fort potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Or, la dynamique actuelle est toute autre, souligne la synthèse. Les flux financiers publics et privés dédiés au financement des combustibles fossiles sont en effet plus importants que ceux alloués à l’action climatique… malgré les coûts, en baisse, des investissements dans les énergies renouvelables (-85% pour l’énergie solaire et -55% pour l’énergie éolienne entre 2010 et 2019).

Les politiques doivent montrer la voie

L’une des conclusions de la synthèse, c’est qu’il devient urgent de collaborer à l’international sur le sujet – en matière de financement, de recherche technologique et surtout de politique. Les investissements financiers à l’international dédiés à l’action climatique sont insuffisants. Pour limiter le réchauffement à 2°C, ceux-ci devraient être multipliés par un facteur allant de 3 à 6. Les scientifiques du Giec alertent sur la responsabilité des politiques pour y parvenir.

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