La revue de presse de la semaine du 6 décembre 2021

Un homme derrière son ordinateur devant un gros virus
© Montage Major x Canva

Impact d'Omicron sur l'économie, salaire minimum et ClimateTech... Voici le meilleur des décryptages économie et entreprises de la semaine dernière.

Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !

Économie

En bref

Avec la mise en place du nouveau gouvernement allemand, l’Europe rêve à une nouvelle unité. Permettra-t-elle d’avancer sur les chantiers budgétaires et financiers ? C’est en tout cas ce qu’espère la BCE. De son côté, l’OCDE constate une « reprise mondiale forte mais déséquilibrée », dans ses dernières perspectives économiques. Déséquilibres géographiques, sectoriels mais aussi entre offre et demande : l’organisation prédit une forte inflation pour la fin de l’année, supérieure aux niveaux d’avant la pandémie. Des prévisions qui n’empêchent pas les plus optimistes de penser que le nouveau variant Omicron pourrait être bénéfique pour l’économie… 

En détail

Métiers du chiffre et du droit

En bref

Début octobre, plus de 130 pays ont conclu un accord sur une réforme du système international de taxation des entreprises multinationales. Une initiative qui constitue un précédent historique dans la lutte contre l’évitement fiscal et les paradis fiscaux, mais qui n’épuise pas le sujet pour autant. Un autre accord devrait marquer une avancée historique, du côté des travailleurs cette fois-ci. Le Conseil de l’Union Européenne a adopté l’instauration de salaires minimums adéquats au sein des États membres. Prochaine étape : entrer en négociation avec le Parlement européen en janvier 2022 pour s’accorder sur une version commune du texte. Mais la priorité 2022 pour les directions financières, d’après PwC et la DFCG, c’est le pilotage de la performance des entreprises dans une dimension stratégique.

En détail

Investisseurs et financeurs

En bref

Cocorico ! Le dernier rapport de London & Partners place la France parmi les leaders de l’investissement dans les Climate Tech. Au total, ce sont 3,7 milliards de dollars qui ont été investis dans le domaine depuis 2016. Autre bonne nouvelle : la santé des femmes intéresse (enfin) les investisseurs. Depuis début 2021, les sociétés de capital-risque ont investi plus d’un milliard de dollars dans des innovations du secteur – c’est 50% de plus qu’en 2019, qui avait pourtant marqué un record. Et les perspectives à moyen terme sont encore plus réjouissantes : Frost & Sullivan estime que la FemTech devrait atteindre 50 milliards de dollars d’ici 2025. De son côté, la Banque des Règlements Internationaux (Bri) tire la sonnette d’alarme : elle estime que la multiplication d’acteurs non-bancaires de la finance (comme les fonds d’investissement) pourrait déstabiliser le système financier. La solution selon l’institution ? Un durcissement des règles.

En détail

Entreprises

En bref

Moins d’un tiers des dirigeants de TPE observe une reprise économique significative de leur activité depuis juin 2021, révèle une nouvelle enquête de l’institut de sondage CSA. Pire, ils sont 44% à constater que leur niveau d’activité de 2021 est en baisse par rapport à 2019. Rien d’étonnant à ce que l’inquiétude des chefs d’entreprise progresse dans un tel contexte. Bonne nouvelle néanmoins côté RSE : les entreprises françaises s’améliorent, notamment en matière d’achats responsables. Elles se placent ainsi dans le top 3 des meilleures performances 2020 selon l’étude « Performances RSE des entreprises françaises et européennes – comparatif OCDE et BRICS ».

En détail

Collectivités

En bref

L’une des bonnes nouvelles du Covid, c’est le coup de fouet donné à la relocalisation de l’industrie. Au total, on compte 115 relocalisations en France depuis septembre 2019. Mais derrière ce constat, réjouissant en apparence, un débat : relocaliser est-il vraiment bon pour l’emploi ? Pour certains, il s’agit plus d’une solution contre le dérèglement climatique et la pollution que contre le chômage… 

En détail

Intelligence économique

En bref

L’automatisation des process s’invite dans tous les champs de la RSE, depuis les systèmes de mesure d’efficacité énergétique, jusqu’aux politiques ressources humaines visant l’égalité femme/homme. Face aux contraintes réglementaires, c’est la meilleure manière de mesurer ses résultats et de mettre en place une stratégie durable. Le numérique n’est pas là que pour soutenir la RSE : il doit aussi permettre d’affirmer une certaine forme de souveraineté. Toute la question consiste à définir cette souveraineté, dans un contexte de plus en plus mondialisé. Question souveraineté, il ne faut pas s’arrêter au numérique : pour une souveraineté économique solide, il convient d’établir une doctrine stable. 

En détail

Rejoignez la discussion !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

[…] Moins d’un tiers des dirigeants de TPE observe une reprise économique significative de leur activité depuis juin 2021, révèle une nouvelle enquête de l’institut de sondage CSA. Pire, ils sont 44% à constater que leur niveau d’activité de 2021 est en baisse par rapport à 2019. Rien d’étonnant à ce que l’inquiétude des chefs d’entreprise progresse dans un tel contexte. Bonne nouvelle néanmoins côté RSE : les entreprises françaises s’améliorent, notamment en matière d’achats responsables. Elles se placent ainsi dans le top 3 des meilleures performances 2020 selon l’étude « Performances RSE des entreprises françaises et européennes – comparatif OCDE et BRICS ».  […]