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9 juin 2023 : les 15 infos éco & business qu’il ne fallait pas manquer cette semaine

© Firn via iStock / Montage Intelekto

Risques à l'export, verdissement des activités polluantes et piratage de Kaspersky : voici le meilleur des décryptages économie et entreprises de la semaine.

Qu’avez-vous loupé cette semaine ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !

Économie

En bref

Semaine à hauts risques pour l’économie ! Malgré des signes positifs pour la croissance mondiale, l’OCDE s’est dite préoccupée par l’inflation toujours très élevée. Et a bien conscience que le niveau des taux d’intérêts est une double peine pour les économies, en pénalisant la croissance des entreprises et en accroissant le déficit et la dette publics. Cela se concrétise d’ailleurs chez les ETI tricolores, qui sont moins nombreuses que l’an dernier à espérer une hausse de leur chiffre d’affaires en 2023. En cause, selon une étude menée par Bpifrance, une explosion des coûts énergétiques et salariaux. Et les entreprises exportatrices ne sont pas mieux loties. Les défaillances en série qui ont lieu partout dans le monde laissent craindre des retards voire des incidents de paiement. 40% des entreprises s’attendent à voir augmenter les premiers… et 40% les seconds.

En détail

RSE

En bref

Investir dans les activités polluantes afin de les inciter à respecter l’environnement ? C’est l’idée d’Estelle Brachlianoff, DG de Veolia. Elle propose d’étendre les critères ESG pour prendre en compte leur « verdissement » et d’introduire un « scope 4 » dans les trajectoires climatiques pour comptabiliser les émissions éliminées. Un nouveau rapport de France Stratégie suggère, lui, d’augmenter drastiquement les investissements nécessaires à la transition énergétique. La posologie ? +2 points de pourcentage du PIB d’ici 2030. Les critiques climatiques à l’encontre des entreprises sont en hausse et de plus en plus de litiges sont portés devant les tribunaux. En effet, selon une étude du Grantham Research Institute de la London School of Economics, les litiges climatiques représentent désormais un véritable risque financier pour les entreprises.

En détail

Cybersécurité

En bref

Le budget consacré à la cyberdéfense augmentera de 5 milliards d’euros grâce à la loi de programmation militaire, votée à l’Assemblée nationale le 7 juin. L’Anssi se verra ainsi confier de nouvelles responsabilités visant à préparer l’Hexagone aux Jeux olympiques et aux nouvelles régulations européennes. Ce budget renforcera également la sécurisation des infrastructures critiques en France, telles que l’énergie, la santé et les transports. Ces systèmes sont particulièrement vulnérables en raison de leurs fonctions essentielles dans la société, ce qui nécessite une attention particulière. Preuve que personne n’est à l’abri, le géant de la cybersécurité russe Kaspersky a été victime d’une cyberattaque extrêmement sophistiquée. Un logiciel espion jusqu’alors inconnu a été détecté sur les téléphones de plusieurs cadres de haut niveau au sein de l’entreprise.

En détail

Leadership

En bref

Cocorico ! Pour la première fois depuis sa création en 2006, un groupe français intègre le classement des entreprises mondiales les plus innovantes. En consacrant chaque année pas moins de 5% de son chiffre d’affaires à la R&D, Schneider Electric s’est hissé à la 25e place parmi le millier d’entreprises auscultées par le Boston Consulting Group. Outre-Atlantique, l’innovation infuse dans les comités de direction où les chatbots servent désormais de super-assistants. Mais les entreprises doivent parfois ruser pour utiliser ChatGPT sans mettre en danger leurs données. Ce qui ajoute une bonne dose de stress aux patrons déjà sous pression. Pas de quoi toutefois leur miner le moral. Selon une étude menée par l’assureur Stello, si 60% se disent stressés, 88% s’estiment heureux. Le travail, c’est le bonheur ?

En détail

Investissement

En bref

C’est le sujet brûlant côté investissement : la réforme du label ISR bat son plein. Et cela promet quelques désillusions pour les fonds qui jugent les nouveaux critères évoqués trop restrictifs. Selon le géant Amundi, la multiplication des critères de sélection aboutirait à faire du label un produit « de niche », réservé à moins de 7% des entreprises si l’on prend en compte les normes les plus conservatrices. Du côté du capital-risque aussi, les investisseurs se mobilisent pour le climat. Une étude menée par le cabinet Roland Berger affirme que 2 fonds sur 3 ont désormais intégré les critères d’impact climatique dans leur documentation d’investissement. Autre sujet d’inquiétude pour les sociétés de gestion, la volonté de la Commission européenne de limiter les frais qu’ils pourraient facturer. L’institution estime ainsi que si aucun conseil n’a été prodigué durant la phase d’investissement – si l’investisseur est passé par un courtier en ligne, par exemple – le fonds ne devrait pas facturer de frais.

En détail

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