Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
L’agence de notation financière S&P Global Ratings a de nouveau abaissé la note accordée à la Russie. Elle a prévenu qu’elle pourrait la dégrader à nouveau dans la mesure où les sanctions économiques imposées au pays accroissent le risque qu’il ne rembourse pas sa dette. De son côté, la Banque Centrale Européenne pourrait opter pour la prudence avant sa réunion du 10 mars prochain. Les experts estiment qu’il est important de mesurer l’impact de la guerre sur l’évolution macroéconomique en zone euro avant d’ouvrir la porte à une normalisation de la politique monétaire. En France, après les annonces du gouvernement, certains se posent la question d’un nouveau « quoi qu’il en coûte« . C’est notamment le cas de Patrick Martin, président délégué du Medef.
En détail
- L’agence S&P abaisse la note de la Russie après l’invasion de l’Ukraine
- La BCE face au risque de « stagflation »
- Crise russe : vers un 2ème « quoi qu’il en coûte » ?
Métiers du chiffre et du droit
En bref
La disposition de « société à mission », prévue par la loi Pacte sur la croissance promulguée en mai 2019, permet à une société commerciale d’intégrer dans ses statuts des objectifs sociaux et environnementaux auxquels elle consacrera des moyens et un suivi. Un statut qui a déjà séduit plusieurs start-up mais qui peine encore à convaincre les grands groupes. Cependant, la meilleure prise en compte des données environnementales et sociales dans le pilotage des investissements conduisent les directions financières et les directions du développement durable à collaborer de plus en plus. C’est aussi ce qui explique que l’on voit de nouveaux profils de directeurs financiers émerger.
En détail
- Le statut d’entreprise à mission peine à se démocratiser
- Les directeurs financiers et du développement durable se rapprochent
- Portrait-robot du dirigeant financier du futur
Investisseurs et financeurs
En bref
Triste constat à quelques jours de la journée internationale des droits des femmes : les fondatrices de start-up ont levé quatre fois moins que leurs homologues masculins en 2021, selon le dernier baromètre réalisé par le collectif SISTA et le BCG. En revanche, les levées de fonds du 3e trimestre de 2021 ont largement dépassé celles réalisées en 2020, avec plus de 59 milliards d’euros levés en Europe dont 8 milliards en France – c’est 180% du total investi en 2020. En tête des régions qui mènent les levées, l’Île-de-France, suivie de l’Occitanie. L’occasion de faire le tour des figures incontournables de l’écosystème régional.
En détail
- Le financement des start-up fondées par des femmes se dégrade
- L’Occitanie se place en 2ème position des régions françaises pour les levées de fonds
- Tech en régions : 24 visages qui comptent loin de Station F
Entreprises
En bref
Le conflit russo-ukrainien a déjà des conséquences sur les entreprises françaises. Celles qui commercent avec l’Ukraine craignent de ne pas être payées pour les commandes en cours, par exemple. Dans le reste de l’Europe, une bonne nouvelle pour les PME : le nouveau système européen des brevets qui devrait voir le jour début 2023 devrait réduire les coûts liés à la protection des brevets pour les entreprises.
En détail
- La guerre en Ukraine impacte déjà les entreprises
- Ce que le nouveau système européen des brevets pourrait changer pour les entreprises et leurs conseils
Intelligence économique
En bref
Alors que la Russie intensifie ses attaques en Ukraine, les ministres européens de l’énergie se sont rassemblés pour discuter des solutions à mettre en œuvre pour réduire la dépendance de l’Union européenne au gaz et au pétrole russe. Autre sujet de souveraineté européenne : la défense. L’idée d’une défense européenne commune, souvent controversée, pourrait être remise au goût du jour à l’aune du conflit russo-ukrainien. Autre menace mise en avant par la guerre : le risque cyber. Les premières à en faire les frais seront probablement les entreprises, mais il n’est pas garanti que les compagnies couvrent les dégâts.