Qu’avez-vous loupé cette semaine ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Engagement environnemental
Solutions. Ne pas dissocier stratégie globale et stratégie de développement durable, c’est le pari de Saint-Gobain. Le groupe a ainsi inauguré sa nouvelle usine, en Norvège, 100% décarbonée (pour ses scopes 1 et 2), grâce au passage du gaz naturel à l’électricité d’origine hydraulique.
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Réglementation. Faut-il obliger les entreprises à accorder leurs discours et leurs initiatives en matière d’engagement environnemental ? Une récente étude montre que le décalage entre la communication et les actions des entreprises pèse lourd, notamment auprès des salariés des entreprises concernées.
Nouvelles organisations. Alors que pour de plus en plus de salariés, il est important de travailler dans une entreprise fidèle à ses valeurs, du côté des organisations, on ne voit pas toujours d’un bon œil l’engagement des équipes. En Allemagne, un institut a licencié l’un de ses chercheurs parce que celui-ci refusait de prendre l’avion.
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Responsabilité numérique
Innovation. Les 10 ans de la French Tech sont l’occasion de souligner son manque de parité et de diversité. Si la Tech tricolore veut porter à l’international un « rêve à la française » capable de détrôner le rêve américain, elle devra trouver des leviers pour sortir de l’entre-soi masculin et blanc.
Cybersécurité. Certains l’espéraient, d’autres le redoutaient. Dans tous les cas, c’est fait : Bertrand Meunier a démissionné de la présidence d’Atos. Il laisse derrière lui un groupe en pleine crise face aux velléités de rachat du milliardaire Daniel Kretinsky.
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Intelligence artificielle. Serait-ce l’exemple d’Atos qui incite Docaposte à prendre les devants ? En matière d’IA générative, l’entreprise souhaite défendre la souveraineté nationale. La filiale de la Poste lance donc, avec les start-up LightOn, Aleia et NumSpot une offre dédiée à des acteurs privés et publics concurrente de celles proposées par les majors étrangères.
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Cohésion sociale
RH & Management. Le mois d’octobre est chargé, au niveau de l’agenda social. Conférence sur les bas salaires, examen au Sénat du projet de loi sur le partage de la valeur… Pour certains, c’est le signe qu’il faut mener certains combats, notamment au niveau de l’actionnariat salarié pour remédier à l’inégalité entre les revenus du travail et ceux du capital.
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Bien-être au travail. Génération Z pour « zappeurs » ? C’est ainsi que sont parfois qualifiés les collaborateurs nés après 1995. Et pour cause : ils sont 64%, en France, à estimer qu’exercer plusieurs activités professionnelles en même temps sera la norme dans 10 ans. Ce qu’ils recherchent dans leur métier ? Des « aventures », une communauté, et une forme d’engagement en-dehors du travail.
Inclusion. Difficultés financières ou familiales, problèmes de santé physique ou psychologique, perte de sens… 83% des dirigeants se déclarent préoccupés par les situations de fragilité que peuvent connaître leurs équipes. De leur côté, les salariés sont en attente d’actions concrètes.
Compétitivité économique
Nouveaux modèles. Quel rapport entre le rugby et l’intelligence économique ? La nécessité pour la France de peser dans les instances internationales. Arbitrage et normes économiques, même combat ! Pour peser, il faut infiltrer… et s’imposer.
Souveraineté. Les tensions géopolitiques des dernières années ont fait exploser les tentatives de prédations étrangères. En 4 ans, les menaces sur les entreprises tricolores ont bondi de 150% pour atteindre 900 signalements en 2023. Heureusement, le Service de l’information stratégique et de la sécurité économiques (Sisse) veille.
Investissement. Décidément, le reporting extra-financier ne contente personne. Cette fois, ce sont les sociétés de gestion qui haussent le ton, réclamant que les fournisseurs de données ESG soient soumis au même cadre. Ils plaident pour une plus grande fiabilité des données et une meilleure transparence.