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19 décembre 2022 : les 15 infos éco & business qu’il ne fallait pas manquer la semaine passée

Un homme en train de travailler sur son ordinateur à la montagne

Guerre et transition énergétique, COP15, l'État contre la cybercriminalité... : voici le meilleur des décryptages économie et entreprises de la semaine dernière.

Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !

Économie

En bref

Les températures particulièrement basses ont fait planer le risque de délestages sur le réseau électrique. De quoi affoler les entreprises qui, en plus de garantir le maintien de la production avec de nouvelles contraintes logistiques, doivent également organiser leur force de travail, à savoir leurs équipes. Adaptation des horaires de travail, congés imposées ou télétravail obligatoire sont autant de recours possibles… avec quelques limites juridiques. Une instabilité énergétique qui doit pousser les entreprises à la sobriété. La transition énergétique, avec une diversification des approvisionnements en énergie couplée à une production souveraine, constitue une telle force économique qu’elle en devient une arme contre les puissances pétrolières et gazières, comme la Russie. Une façon pour les entreprises de coupler militantisme écologique et pacifiste. Côté financement, les start-up, TPE et PME peuvent compter sur le soutien renouvelé de Bpifrance. La banque publique d’investissement copie les bonnes recettes des Fintechs en lançant des offres d’abonnement pour permettre aux entreprises de bénéficier d’un accompagnement sur la gestion de leur trésorerie, leur transition environnementale ou même leur sécurité informatique.

En détail

RSE

En bref

Dans le cadre de la COP15 Biodiversité, les entreprises ont été mises face à un constat : l’effondrement de la biodiversité menace leur rentabilité à court terme. C’est pourquoi elles demandent aux États un accord ambitieux, notamment sur le reporting de leur empreinte biodiversité. L’objectif : pouvoir se référer à des cibles précises et quantifiées. Le sujet de la transition environnementale transcende en effet les métiers, et le marketing ne fait pas exception. L’Adetem révèle que 93% des décideurs se sentent personnellement concernés par le marketing durable. Un bon score à nuancer par les difficultés rencontrées pour l’appliquer : complexité à changer de business model, crainte d’une perte de rentabilité, pas assez d’outils ou de méthodes… Du côté des directions financières, les nouveaux indicateurs extra-financiers, les réglementations type CSRD, les réflexions autour d’une comptabilité plus « durable », et les financements qui sont désormais conditionnés aux indicateurs RSE font peser une pression nouvelle sur les équipes. Celles-ci doivent désormais intégrer à leurs actions des variables de soutenabilité.

En détail

Cybersécurité

En bref

La saturation du réseau électrique ne donne pas des sueurs froides qu’à RTE. L’Anssi est pleinement mobilisée pour éviter des cyberattaques qui ne feraient qu’aggraver la situation. Comme les autres opérateurs critiques, les fournisseurs d’électricité sont astreints à des règles drastiques en matière de cybersécurité. Mais cela suffira t-il ? L’Anssi n’est d’ailleurs pas le seul service étatique à travailler sur le sujet. Armée, renseignement et forces de sécurité sont elles aussi mises à contribution pour renforcer la sécurité des institutions, des administrations et des entreprises stratégiques dans le cyber-espace. Ces dernières sont néanmoins particulièrement scrutées, notamment parce que leurs activités les exposent davantage. Les opérations de fusions-acquisitions, nombreuses en cette fin d’année, concentrent les velléités des pirates : la surface d’attaque de l’entreprise augmente brusquement sans que la sécurité ne puisse être assurée de manière immédiate. Aux entreprises d’anticiper et de se protéger au mieux.

En détail

Management

En bref

Avis aux dirigeants qui craignent que leurs salariés ne travaillent moins en télétravail : ce serait en réalité tout l’inverse ! La dernière enquête d’ADP révèle que trois quarts des télétravailleurs déclarent effectuer des heures supplémentaires non rémunérées. En moyenne, ils travailleraient 7,65 heures supplémentaires non payées contre 4,3 heures pour les personnes qui travaillent sur site. Un point d’alerte pour les managers, quand on sait que les télétravailleurs sont 54% à estimer que leur situation rend plus difficile la détection de problèmes de santé mentale, de gestion du stress ou de charge de travail. Un sujet de plus à discuter à la table des négociations annuelles ? Celles-ci sont principalement marquées par l’inflation, et la question des salaires. La dernière note de conjoncture de l’Insee prévoit que l’inflation atteindra 7% sur un an, en janvier et février 2023. Cela pourrait bien se traduire, d’après le cabinet LHH, par des mesures d’augmentation de salaires « historiques ». De leur côté, les grands groupes s’opposent au versement obligatoire du dividende salarié. Cette mesure, que l’exécutif souhaite rendre obligatoire en 2023, concernerait les entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires. Elles devraient attribuer à leurs salariés « un équivalent sous forme de prime, de participation, ou d’intéressement obligatoire », déclarait Bruno Le Maire.

En détail

Investissement

En bref

Pour gagner la bataille de l’innovation, les investisseurs européens doivent voir plus grand. En tout cas, au moins aussi grand que les Américains, qui restent surcapitalisés par rapport aux fonds du Vieux continent et parviennent ainsi à mettre la main sur des pépites européennes stratégiques. Plus de fonds d’une taille plus importante : c’est l’objectif que doivent poursuivre les États pour être capables de rivaliser. Cela vaut pour le capital-risque mais aussi pour le capital-développement. Alors que l’exécutif a fait des relocalisations une priorité, les investissements peinent à suivre et concernent aujourd’hui des projets de niche plutôt que des marchés de masse – sur lesquels l’Asie reste ultra-compétitive. Point positif pour les entreprises : la tendance est à la désintermédiation, avec une relation de proximité entre les fonds et leurs participations plutôt que de recourir à des banques d’affaires. De quoi faire baisser le coût du capital pour les entreprises !

En détail

Mélanie Roosen & Géraldine Russell

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