Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
Aux États-Unis comme ailleurs, l’inflation est l’ennemi public numéro 1. La Réserve fédérale américaine (Fed) lutte en augmentant les taux. Une stratégie qui devrait se poursuivre au moins une partie de l’été. Même son de cloche de ce côté-ci de l’Atlantique : Bruno Le Maire mise même sur une échéance plus tardive encore, avec une prévision pour sortir du pic d’inflation située à fin 2023.
En détail
- États-Unis : face à une inflation très élevée, la Fed juge difficile une pause sur les taux en septembre
- La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d’inflation n’est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire
Investisseurs et financeurs
En bref
Cocorico ! Pour la troisième année consécutive, la France se classe au premier rang des pays européens attirant le plus d’investissements étrangers. L’Hexagone se paye même le luxe de creuser l’écart avec son éternel rival, le Royaume-Uni. Seul signal d’alerte : 69% des investissements concernent des extensions de sites déjà implantés sur le territoire, ce qui témoigne des difficultés du pays à attirer de nouveaux projets. Du côté de la Bourse, point d’amélioration. Nouveau signe que le vent a tourné, les Spac, jusqu’alors présentés comme une petite révolution financière pour démocratiser l’accès aux marchés cotés, tombent en disgrâce. Les entreprises qui ont choisi la cotation via des Spac connaissent un risque de faire face à des difficultés financières deux fois supérieur aux sociétés qui ont choisi la voie classique. Une observation qui apporte de l’eau au moulin de Vincent Mortier, très influent directeur des investissements du gestionnaire d’actifs Amundi. Celui-ci a publiquement écorné le private equity et ses dérives, prévenant qu’il y aurait de la casse d’ici « 4 ou 5 ans ».
En détail
- La France reste le pays européen qui attire le plus d’investissements étrangers
- Les risques de faillites explosent dans les rangs des sociétés cotées via une Spac
- Le secteur du capital-investissement ressemble à un système de Ponzi, selon le DPI d’Amundi
Entreprises
En bref
Entre janvier et mars 2022, le chiffre d’affaires des TPE et des PME a progressé de 12,5% par rapport au 1er trimestre 2021. Une bonne nouvelle ternie par un contexte économique de plus en plus critique. En effet, la question de la hausse des salaires pour répondre à l’augmentation du coût de la vie divise les entreprises. Pour rappel, depuis 1983, seul le Smic est indexé sur l’inflation. Mais au regard de la hausse des prix, les salariés réclament des mesures d’accompagnement. Dans ce contexte de tension, les mouvements sociaux se multiplient. Pas de quoi faire bouger drastiquement les organisations : un tiers des petites entreprises ont fait le choix d’augmenter les salaires, les autres préférant octroyer plus d’avantages sociaux.
En détail
- Économie : PME et TPE ont bien résisté au premier trimestre
- Inflation : les entreprises vont-elles augmenter les salaires ?
- Entreprises : face à l’inflation, les sociétés misent sur les avantages sociaux pour leurs salariés
Intelligence économique
En bref
Pas toujours évident, pour les entreprises, de trouver des partenaires de confiance à l’heure où les fraudeurs et cybercriminels perfectionnent leurs techniques d’escroquerie. Dans ce contexte, l’OSINT (Open Source INTelligence) peut se révéler une alliée de choix : en collectant les informations disponibles en sources ouvertes, les organisations peuvent réaliser une due diligence complète avant d’entamer une collaboration. Une précaution utile, quand on sait que côté cybercriminalité, les entreprises françaises victimes ont cumulé 660 millions d’euros de perte de chiffre d’affaires. Pour lutter, certains préconisent le machine learning. Une récente étude souligne en effet ce que l’intelligence artificielle peut apporter à la cybersécurité.