Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
Quelles nouvelles sur les marchés mondiaux ? Portés par les bons résultats du secteur de la distribution, ils progressaient nettement la semaine dernière. Un enthousiasme qui reste à tempérer, avec une activité économique mondiale qui continue de donner des signes de faiblesse. En Chine, le premier ministre estime que l’économie du pays est à un « moment critique » face à des difficultés « plus importantes » que face au Covid-19.
En détail
Investisseurs et financeurs
En bref
Suite (et fin ?) du feuilleton The Family. L’incubateur emblématique, qui a le don pour dénicher les pépites d’avant-garde, s’est toujours targué de vouloir importer en France le modèle vertueux de la Silicon Valley. À savoir : donner l’opportunité aux entrepreneurs qui ont réussi de réinvestir leurs gains dans de nouvelles start-up qui décolleront à leur tour. Mais voilà que les prestigieux investisseurs de la structure découvrent que la vente des participations servira surtout à renflouer ses dirigeants… et un fonds basé au Liechtenstein. De quoi inquiéter un peu plus les start-up déjà effrayées par le tarissement du private equity. Ce n’est pourtant pas une mauvaise nouvelle, rappelle Laura Bokobza. Cette membre de l’association des business angels de Nouvelle Aquitaine Finaqui rappelle qu’il est temps pour les entreprises technologiques de penser à des modèles économiques pérennes pour financer leur croissance. Cela permettrait notamment de réduire le potentiel de prédation des fonds étrangers. Et ainsi de garder nos fleurons technologiques en France, veut croire Bernard Gainnier, président de Finance Innovation. Si les Bourses européennes ne sont pas encore de taille à rivaliser avec le Nasdaq, alors il faut faire de cet objectif une priorité pour parvenir à retenir nos entreprises créatrices de services à haute valeur ajoutée.
En détail
- Dassault, Mazzella, Forgeard… l’incubateur The Family inquiète ses riches financeurs 🔒
- Laura Bokobza (Finaqui) : « Bonne nouvelle ! C’est beaucoup plus difficile de lever des fonds »
- Bernard Gainnier (France Innovation) : « Conserver nos futurs géants technologiques à Paris ? Une question de volonté stratégique »
Entreprises
En bref
La guerre de l’information, par le contenu et le contenant, représente un risque tant pour les États que pour les entreprises de toutes les tailles et de tous les domaines. Les grandes entreprises, évoluant dans des domaines stratégiques, ont intégré ce risque dans leur stratégie. Mais de nombreuses PME et ETI sont bien moins sensibilisées, voire conscientes, des dangers auxquelles elles sont exposées. Face à l’inflation, Bruno Le Maire exhorte les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires. Au cours d’une réunion avec les représentants des organisations patronales et des fédérations professionnelles, le ministre de l’Économie a estimé que la préservation du pouvoir d’achat devait être répartie « équitablement » entre l’État et les entreprises. Certaines organisations mettent d’ailleurs déjà en place des dispositifs pour soutenir leurs salariés : primes, financement du carburant, augmentation de la participation employeur des titres-restaurants…
En détail
- Comment se défendre et passer à l’attaque légalement dans la jungle informationnelle et concurrentielle à laquelle doit désormais faire face toute entreprise ?
- Inflation: «Les entreprises qui peuvent augmenter les salaires, doivent le faire», martèle Bruno Le Maire
- Comment les PME/ETI redonnent du pouvoir d’achat à leurs salariés 🔒
Intelligence économique
En bref
3 mois après le début du conflit en Ukraine, les dirigeants français s’inquiètent de la recrudescence de cyberattaques liées à la guerre. Une étude révèle qu’ils sont plus de 90% à rechercher un meilleur équilibre entre des solutions de cybersécurité étrangères et nationales. Il faut dire que les cybermenaces constituent le principal risque pour l’activité des entreprises. La deuxième menace identifiée ? Le Covid-19. C’est ce qui explique aussi que pour gagner en souveraineté, les initiatives se multiplient dans le secteur de la santé.