Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
Après avoir assuré aux Européens que les pays dépendants du gaz russe disposeraient d’un délai pour payer en rouble leurs livraisons, Moscou a annoncé le 31 mars la signature d’un décret imposant aux acheteurs des pays étrangers « inamicaux » de s’y plier dès le 1er avril. Face aux menaces l’Allemagne et la France ne cèdent pas. De son côté la BCE estime que l’envolée des prix de l’énergie, la guerre en Ukraine ne devrait pas entraîner de stagflation sur le continent européen.
En détail
- France et Allemagne rejettent d’une même voix l’injonction de payer en rouble le gaz russe sans céder aux menaces
- Malgré la guerre en Ukraine, la « stagflation » peut être évitée, selon Christine Lagarde (BCE)
Investisseurs et financeurs
En bref
La France est-elle toujours attractive pour les investisseurs étrangers ? Oui, répond sans détour le président d’EY en France Eric Fourel. Entre opérations séduction réussies et réformes menées, il ne reste plus à la France qu’à restaurer ses positions sur la scène du commerce international… Les start-up doivent séduire les investisseurs, certes, mais la réciproque est vraie. La concurrence entre les fonds ne cesse de croître, et pour attirer les entreprises, ils n’hésitent pas à proposer de plus en plus un accompagnement extra-financier. Fait marquant de la semaine, l’un des incubateurs stars de la French Tech est dans la tourmente : le torchon brûle entre les actionnaires de l’incubateur français The Family. Alice Zagury et Nicolas Colin accusent le troisième co-fondateur Oussama Ammar de détournements de fonds, à hauteur de 3 millions d’euros.
En détail
- Eric Fourel, Président d’EY en France : « Le deuxième souffle de l’attractivité de la France »
- L’extra-financier est un vecteur d’attractivité très fort des fonds auprès des start-up et PME
- L’incubateur The Family attaque en justice son co-fondateur Oussama Ammar
Entreprises
En bref
Dès le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, certaines entreprises françaises craignaient pour le maintien de leur activité. Les récentes annonces de négociations entre les deux pays en guerre ont eu des conséquences positives pour plusieurs sociétés cotées : Renault, Société Générale ou encore Alstom ont bondi en Bourse. Parmi les autres questions qui se posent : celle de la préparation des entreprises européennes sur le « cyberfront ». Sont-elles équipées pour faire face dans le cyberespace ?Côté finance, en France, ces dernières années ont été les témoins de multiples réformes de l’impôt sur les sociétés. Le problème ? Au-delà de la complexification, la dynamique fait baisser les bénéfices.
En détail
- Bourse de Paris : les entreprises les plus exposées à la Russie profitent des négociations sur l’Ukraine
- Front numérique de la guerre en Ukraine : les entreprises européennes sont-elles prêtes ?
- La complexité fiscale coûte trop cher aux entreprises
Intelligence économique
En bref
Dans son dernier rapport sur la gestion des cyber-risques, l’assureur Hiscox note une prise en compte inégale de la menace cyber. Le résultat ? Les incidents cyber, qui ne sont pas limités à un périmètre circonscrit, ne sont pas toujours assurés. Pourtant, ceux-ci ne cessent de croître, et une société mal préparée peut enregistrer de lourdes pertes financières ! Et la guerre en Ukraine pourrait bien accentuer le phénomène. Il faut dire que le conflit ne se déroule pas qu’IRL : les réseaux sociaux se sont imposés comme autant d’outils de mobilisation de cyberguerre.