Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
La guerre en Ukraine prend une tournure très économique, avec la décision inédite de la Russie de faire payer ses livraisons de gaz en roubles. Un événement qui devrait accélérer la diversification des approvisionnements énergétiques de l’Europe mais aussi renforcer le repli sur elles-mêmes des économies, en rupture avec la mondialisation des dernières décennies.
En détail
- Achats de gaz russe en roubles : Vladimir Poutine pousse-t-il les Européens dans une impasse ?
- Coup de froid sur la mondialisation 🔒
- Les liens surprenants de la guerre en Ukraine avec la crise financière de 2008
Métiers du chiffre et du droit
En bref
Les directions administratives et financières ne sont pas épargnées par le conflit russo-ukrainien. Inflation, difficultés d’approvisionnements, fragilité des partenaires… Autant de conséquences auxquelles les DAF doivent faire face pour maintenir leur entreprise à flot. Celles du bâtiment ont toutefois la possibilité de recourir à quelques leviers juridiques pour sécuriser a minima les comptes. Par ailleurs, Bercy vient de dévoiler la liste 2022 des États ou territoires non coopératifs en matière de transparence fiscale. 12 pays y sont toujours inscrits, alors que La Dominique n’y figure plus cette année.
En détail
- Les conséquences du conflit en Ukraine sur la Daf
- Hausses de prix : quels leviers juridiques pour se protéger ?
- Paradis fiscaux : la liste française pour 2022
Investisseurs et financeurs
En bref
Le fonds French Tech Souveraineté, opéré par Bpifrance et destiné à sécuriser le financement de technologies d’avenir « à caractère souverain », a réalisé son premier investissement dans Kayrros. La startup a développé une plateforme d’analyse avancée de données géospatiales, afin d’aider les acteurs du marché de l’énergie à anticiper les risques climatiques et prendre de meilleures décisions d’investissement. Une opération qui n’occulte cependant pas le fait que les investisseurs français sont les grands absents des levées de fonds majeures… Une conséquence directe des valorisations qui explosent, alors que les tailles des fonds tricolores restent bien modestes au regard de ceux de leurs homologues américains.
En détail
- Pourquoi le fonds French Tech Souveraineté choisit Kayrros pour son premier investissement 🔒
- Olivier Garnier (Bryan Garnier) : « Les investisseurs français ont une faible part dans les levées importantes »
- Laurent Guibert (Conseil d’investisseurs) : « La valorisation des entreprises est devenue folle »
Entreprises
En bref
C’est la question que toutes les entreprises qui ont une activité en Russie se posent : partir ou rester ? La réponse réside en partie dans leur raison d’être mais elle ne peut être la seule boussole pour trancher. Certaines choisissent ainsi de poursuivre leurs activités en territoire russe, pour maintenir des services vitaux ou, comme l’a expliqué Leroy Merlin, ne pas renforcer l’économie russe qui profiterait de la fermeture des entreprises françaises.
En détail
- Partir ou rester en Russie, le dilemme des entreprises françaises
- La « raison d’être » des entreprises à l’épreuve de la guerre en Ukraine 🔒
- Geoffroy Roux de Bézieux : « Les entreprises françaises se plieront aux consignes du gouvernement » 🔒
- Les multinationales sont-elles plus puissantes que les États ? 🔒
Intelligence économique
En bref
Alors que la guerre en Ukraine a ravivé les craintes de cyberattaques russes, la Commission européenne a donné un coup d’accélérateur à son projet de bouclier cyber. Deux nouvelles propositions de règlements doivent faire émerger des règles communes aux États membres en matière de partage d’informations et de coopération dans le cadre de cyberattaques. À l’échelle nationale, le gouvernement s’est attiré les foudres d’une partie des acteurs de la cybersécurité en proposant de conditionner les versements de rançon en cas de cyberattaque à un dépôt de plainte. Enfin, l’intelligence économique pourrait être la clé pour résorber le déficit commercial français, particulièrement plombé lui aussi par la crise actuelle.