Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
Face à la hausse des prix de l’énergie, Bruno le Maire a annoncé que le gouvernement allait débloquer 22 milliards d’euros en 2022. Le début d’une longue série de mesures face au conflit qui sévit en Ukraine ? Pour tenter d’encaisser le choc de la guerre, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se sont réunis à Versailles jeudi 10 mars et vendredi 11 mars. Leur objectif : tenter de poser les fondations d’une Europe plus souveraine. Du coté du FMI, on craint que la guerre ait des conséquences dévastatrices sur l’économie mondiale.
En détail
- Face à l’explosion des prix de l’énergie, l’Etat sortira le carnet de chèques : 22 milliards d’euros en 2022, dit Le Maire
- L’Union européenne en sommet de crise à Versailles pour s’affirmer face à la guerre en Ukraine
- Guerre russe en Ukraine : le FMI redoute des conséquences « dévastatrices » sur l’économie mondiale
Métiers du chiffre et du droit
En bref
Deux ans après le début de la crise sanitaire, certains militent pour le maintien des Prêts Garantis par l’État. Une étude d’Altares rappelle ainsi que les défaillances d’entreprises, en 2021, ont connu une baisse de 12% par rapport à 2020, et de 45% par rapport à 2019. Autre sujet épineux pour les directions juridiques et financières des entreprises : le conflit russo-ukrainiens. En cause : les entreprises ne sont pas suffisamment assurées pour ce type de situations. Dans ce contexte difficile, de plus en plus d’organisations en France se lancent dans l’actionnariat salarié, un dispositif qui permet aux salariés de devenir actionnaires.
En détail
- PGE : bouée de sauvetage face à la défaillance et au manque de loyauté des sociétés post-crise
- Quelle indemnisation pour les entreprises françaises qui travaillent avec l’Ukraine et la Russie?
- Actionnariat salarié : un outil de performance, mais aussi de justice sociale
Investisseurs et financeurs
En bref
Et si les entreprises « traditionnelles » adoptaient des méthodes de start-up pour se financer ? Les dirigeants de PME hésitent à se financer par augmentation de fonds propres par peur de faire entrer quelqu’un à son capital. Pourtant, les investisseurs ont souvent les mêmes intérêts qu’eux. Du côté des start-up, France Digitale réfléchit à des solutions pour réduire la part des investissements américains, et augmenter celles des fonds européens. Par ailleurs, la crise ukrainienne impacte les investisseurs : interrogés par Reuters, plusieurs gestionnaires de fonds ont déclaré que les événements les amenaient à repenser la manière dont ils assignent le risque pays.
En détail
- Le capital risque se tourne de plus en plus vers la PME ayant un nouveau projet
- Start-up : la solution de France Digitale pour réduire les investissements américains
- Le recalibrage du risque russe est un signal d’alarme pour les investisseurs
Entreprises
En bref
Les entreprises françaises, qu’elles soient ou non implantées en Ukraine, sont impactées par la guerre. Le ministère de l’Économie des Finances et de la Relance apporte des réponses et mesures de soutien pour celles qui sont le plus affectées. Malgré les sanctions de l’Occident qui accentuent les risques qui pèsent sur les PME, le président de l’association européenne des PME SMEUnited affirme que les entreprises soutiennent ces mesures. Parmi les autres défis des entreprises : la lutte contre le dérèglement climatique. Les entreprises se mobilisent au sein du Grand défi pour faire émerger des propositions.
En détail
- Ukraine et sanctions économiques contre la Russie : les réponses aux entreprises affectées
- Les entreprises soutiennent les sanctions contre la Russie
- Après la Convention citoyenne pour le climat, le Grand défi des entreprises
Intelligence économique
En bref
À mesure que l’élection présidentielle approche, certains candidats précisent leur programme. Ils étaient 7, mercredi 9 mars 2022, à pitcher leur programme numérique. Au programme : beaucoup de souveraineté. Autre enjeu de souveraineté : les semi-conducteurs. La guerre en Ukraine renforce l’urgence pour l’Union européenne d’augmenter sa capacité de production des puces électroniques, à l’heure où l’Asie concentre 80% de la fabrication mondiale. Dans un autre registre, l’École de Guerre Économique s’est penchée sur les biais cognitifs qui impactent la façon d’appréhender l’intelligence économique.