L’innovation européenne se porte bien. Les dépôts de brevets foisonnent, des start-up se créent tous les jours et les licornes sont de plus en plus nombreuses. Pourtant, face aux États-Unis et à la Chine, l’Europe peine à faire rayonner son éminente matière grise technologique grâce à des entreprises de stature mondiale. Bloqué à la deuxième révolution industrielle, le Vieux continent peine à se renouveler. Et contrairement à ce que veut l’adage, ce n’est pas forcément dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes en matière de technologie. Impossible d’appliquer de vieilles recettes à des innovations par nature en rupture avec tout ce que l’on connaît : techniques de développement, modèles économiques, acculturation du public…