Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
Qualifiés au second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron (LREM) et Marine Le Pen (RN) battent la campagne pour défendre leurs propositions. L’Institut Montaigne a chiffré leurs programmes et décrypté les conséquences que leur application aurait sur l’économie française. Après une année 2021 faste grâce au rebond post-Covid, celle-ci est lourdement pénalisée par la guerre en Ukraine. La Banque de France a revu ses prévisions de croissance à la baisse. Sans compter qu’un embargo sur le gaz russe, en discussion au niveau européen, pourrait encore davantage pénaliser la croissance tricolore.
En détail
- Macron, Le Pen : le chiffrage des programmes
- Les risques et les incohérences du programme économique de Marine Le Pen 🔒
- La Banque de France abaisse sa prévision de croissance à 0,25% au premier trimestre
- Gaz : un embargo coûterait trois fois plus à la Russie qu’à l’UE
Investisseurs et financeurs
En bref
Après avoir pris une participation minoritaire dans Twitter, Elon Musk a lancé une OPA hostile sur le réseau social. Une opération aussi financière que politique qui provoque des débats parmi les actionnaires. Autre géant dans la tourmente, Softbank a une fois de plus affiché des pertes abyssales. Après une pluie d’investissements dans les start-up, dont plusieurs pépites françaises, le groupe a annoncé limiter ses prises de participation. Enfin, l’Hexagone accélère dans l’innovation spatiale avec la création d’un fonds dédié, piloté par Charles Beigbeder et François Chopard, respectivement à la tête d’Audacia et Starburst.
En détail
- OPA sur Twitter : « Le fait qu’Elon Musk puisse obtenir un tel pouvoir est inquiétant »
- Après des pertes abyssales, Softbank limite ses investissements dans les start-up
- New Space : le fonds français Expansion mis sur orbite 🔒
Entreprises
En bref
Le retour à la normale post-Covid accélère les défaillances d’entreprises, même si la Banque de France se veut rassurante : elle écarte la possibilité d’une « vague » à venir. Les TPE plombent le bilan, avec une hausse de près de 24% sur un an, alors que PME et ETI voient au contraire les défaillances reculer. La guerre en Ukraine pourrait cependant changer la donne, alors que les entreprises exportatrices craignent une hausse des impayés. Par ailleurs, alors que les candidats à l’élection présidentielle défendent l’idée d’une industrie plus souveraine, les relocalisations peinent à décoller. L’emploi industriel augmente mais c’est surtout le fait d’embauches sur des sites déjà existants.
En détail
- Hausse de 6,3 % des défaillances d’entreprises en mars, les TPE sont les plus en danger
- Guerre en Ukraine : la moitié des exportateurs français redoutent des impayés 🔒
- Faut-il croire aux relocalisations ? 🔒
Intelligence économique
En bref
Plusieurs thématiques chères à l’intelligence économique sont au cœur de la campagne d’entre-deux tours. La souveraineté numérique est interprétée très différemment par les deux candidats. La question de l’indépendance énergétique de la France, vers laquelle ils souhaitent tendre, prête à débat quant aux moyens à mobiliser et aux énergies à privilégier pour l’atteindre. Enfin, la recrudescence des risques géopolitiques laisse également craindre une hausse des cyberattaques.