Qu’avez-vous loupé la semaine dernière ? Voici notre revue de presse hebdomadaire : un concentré de décryptages économie et entreprises !
Économie
En bref
L’été a été caniculaire, la rentrée sera bouillante. Le thermomètre des prix surchauffe avec une inflation qui pourrait dépasser 10% d’ici la fin de l’année dans la zone euro. Tous les regards sont désormais braqués sur l’évolution de son PIB au troisième trimestre : si celle-ci est à nouveau à la baisse – pour le deuxième trimestre consécutif – l’Europe sera officiellement en récession. Signe particulier : le ralentissement de l’activité économique européenne est en fait la conséquence de l’apathie de son tandem de tête, la France et l’Allemagne ; ailleurs en Europe, l’activité se maintient. Seule bonne nouvelle, le taux de chômage se maintient à un niveau très bas.
En détail
- Les risques de récession en Europe s’accentuent
- L’inflation en route vers les 10 % en zone euro 🔒
- Zone euro : le taux de chômage toujours au plus bas à 6,6%
Investisseurs et financeurs
En bref
La dette n’est en général pas le mode de financement préféré des start-up. Et pour cause : les acteurs traditionnels rechignaient à leur prêter de l’argent en raison de leurs modèles économiques précaires et, dans le même temps, l’investissement privé était florissant. Le tarissement de ce dernier pousse de nouveaux acteurs à s’intéresser à la dette, à l’instar d’Isai qui a lancé un véhicule de dette pour les scale-up les plus solides. Une belle opportunité pour les entreprises tech qui peuvent ainsi diversifier leur financement. D’autant que les fonds américains continuent d’affluer en Europe pour proposer leurs services – de private equity comme de dette. À l’autre bout de la chaîne, ce sont les industriels qui se montrent de plus en plus actifs dans le M&A, rachetant aux acteurs financiers certaines pépites.
En détail
- Dette vs Equity : Une opportunité croissante pour les entreprises tech européennes
- Les gestionnaires américains devraient continuer à s’implanter en Europe
- Les acquéreurs stratégiques prennent leur revanche sur les fonds 🔒
Entreprises
En bref
Le plan de sobriété annoncé par le gouvernement pèse directement sur les entreprises. Des dispositifs publics d’aide permettent de les aider dans leurs démarches, à l’instar de la plateforme « Mission Transition écologique » qui recense les aides existantes en matière de financements ou d’accompagnement. Au-delà de la crise énergétique, le ralentissement économique pèse directement sue les patrons d’entreprise, qui ont été presque 30% de plus qu’au premier semestre 2021 à perdre leur emploi cette année. Parmi les plus touchées : les entreprises de 3 salariés ou moins. Les patrons des petites entreprises ont d’ailleurs pu, à l’occasion de l’université d’été du Medef, exprimer leurs attentes à la première ministre.
En détail
- La sobriété énergétique, impératif brûlant pour les entreprises
- TPE/PME : le nombre de chefs d’entreprise perdant leur emploi bondit
- Budget 2023 : ce que demandent les petits patrons à Élisabeth Borne
Intelligence économique
En bref
Automatiser, oui mais intelligemment : impossible de déléguer à des algorithmes l’ensemble des missions cyber d’une entreprise. Mais il faut convaincre les entreprises de son intérêt : une récente étude de ThreatQuotient a montré que 41% d’entre elles déclaraient qu’un manque de confiance dans les résultats de l’automatisation empêchait son déploiement. Autre défi pour elles, le cyber-espionnage. L’escalade des risques géopolitiques incite les États à se mettre en posture d’attaque, ce qui a des répercussions sur les entreprises, notamment en matière de défense cyber. Mais les professionnels du secteur sont pleinement mobilisés pour répondre à n’importe quelle attaque, comme en a témoigné l’implication des négociateurs dans la cyberattaque dont l’hôpital de Corbeil-Essonnes a été victime. Bilan ? Le montant de la rançon exigée a été divisé par 10.